Les grands-parents italiens de Martina Melilli sont nés dans les années 1930 en Libye, à l’époque colonie italienne. Jusqu’au coup d’État de Kadhafi, en 1969, ils vivaient à Tripoli, qu’ils considèrent toujours comme leur foyer. À partir de leurs récits, la réalisatrice entreprend de dresser une "cartographie de la mémoire" en partant sur les traces des lieux qu’ils évoquent avec nostalgie. N’étant pas autorisée à voyager dans le pays, elle se tourne vers les réseaux sociaux : Mahmoud, un jeune étudiant libyen, se charge alors de prendre pour elle des photographies sur place, loin des yeux de la milice. C'est l’aube d’une merveilleuse amitié qui abolit les frontières…